C’est un village typiquement languedocien, riche de son château, de ses vieilles maisons dont certaines sont restaurées, de ses restes de fortifications, et de son vin réputé.
Le territoire de Pouzilhac a été habité dès la plus haute Antiquité, l’occupation du site remonterait à l’âge de bronze.
Les Romains l’ont habité et ont laissé de nombreuses traces de leur occupation. La voie romaine de Nîmes à Alba y passait. Une inscription est engagée dans la maçonnerie de l’église témoignant de l’existence sur le site d’une « ville ».
Un cimetière du Bas-Empire a été découvert en 1900 au lieu-dit la Rouveirole. On y a retrouvé de nombreux petits objets (amphores, épingles, boucles d’oreilles…). Deux de ces tombes sont au musée lapidaire de Nîmes.
D’après H.RIVOIRE : un lac, resserrée dans les bornes étroites de l’étang de la Capelle, s’étendait autrefois dans une grande partie du territoire de Pouzilhac. On appelait ce lac Pousil d’où Pouzilhac ?
Le château de Pouzilhac est mentionné dans un texte de 1121. Il est permis de penser qu’il existait déjà une partie avant cette date, car un « Pouzilhac » prit part à la première croisade, ce qui lui donnait le droit d’avoir une tour. Les familles « de Pouzilhac », « de Cubière », « de Lauberge », « Pion », « Baudet », « du Plessis (dont on peut admirer les armes au dessus du porche d’entrée) », ont possédé successivement ce château.
Actuellement il est habité par la famille « De Lavaissière de Verduzan»
Primitivement l’église de Pouzilhac dépendait directement de l’évêque d’Uzès, mais en 1164 par suite d’un échange, elle passa dans les possessions de l’abbaye de St André de Villeneuve.
En 1626, les seigneurs de Pouzilhac vendirent une maison pour servir de presbytère (l’actuelle mairie).
Les sœurs de Besançon (congrégation des sœurs de la charité) acquièrent en 1884 l’école de Pouzilhac qui fut supprimée par les lois scolaires.
Dans le cimetière, on trouve la chapelle romane de St Privat qui était l’église primitive vers 2500 avant J.C.
La vie agricole tient une place majeure. Si à l’époque, la polyculture était omniprésente, ce sont aujourd’hui des cultures viticoles et céréalières qui prédominent.
Située à un carrefour touristique s’ouvrant sur la vallée du Gardon et du Pont du Gard la petite commune a tout d’une grande.
Vous pouvez vous balader dans les vignes ou au cœur de la garrigue, sur le parcours de santé, faire juste un petit tour pour voir le lavoir, les jardins typiques, les puits… et vous connaitrez ce magnifique village.
Le village compte aujourd’hui plus de 754 habitants qui apprécient ce territoire où il fait bon vivre.